Neighbourhood Response to Community Mental Health Facilities For The Chronically Mentally Disabled

Deinstitutionalization has markedly decreased the physical and psychological distance between residential neighbourhoods and the chronically mentally disabled (CMD), who often rely extensively on community mental health facilities for necessary services. Few empirical studies of neighbourhood response have focused on different types of community mental health facilities, even fewer on facilities for the CMD. The present research compares the attitudes and behavioural intentions of neighbours toward community mental health facilities classified on two dimensions, namely (a) residential versus nonresidential and (b) serving primarily the CMD versus moderately disabled clients. The results indicate that neighbourhood attitudes and intentions toward facilities for the CMD do not differ significantly from those toward facilities for moderately disabled clients. In contrast, residential facilities were rated by opponents as having more negative, long-range impacts than nonresidential facilities and produced strongly polarized intended actions between supporters and opponents. Overall, most respondents rated facilities for the CMD as either desirable or neutral, even when on their block, and many would take supportive action if such a facility were proposed for their neighbourhood. Several qualifying conditions were identified which would increase support for community mental health facilities in residential neighbourhoods.

La désinstitutionnalisation a notablement diminué la distance physique et psychologique entre les résidents d'un quartier et les personnes atteintes de troubles mentaux chroniques qui comptent beaucoup sur les ressources communautaires (community mental health facilities) pour obtenir les services dont elles ont besoin. Concernant les réactions des résidents des quartiers, peu d'études empiriques ont mis l'accent sur les différents types de ressources, et encore moins sur celles qui sont destinées aux personnes atteintes de troubles mentaux chroniques. La présente recherche compare les attitudes et les intentions comportementales des résidents face aux ressources communautaires; ces ressources sont classées selon deux dimensions: (a) celles qui sont en milicux résidentiels par rapport à celles qui sont en milieux non-résidentiels; (b) les ressources destinées d'abord aux malades mentaux chroniques par rapport aux ressources destinées à des clients dont les handicaps sont légers. Les résultats indiquent que les attitudes des résidents ne différent pas selon que les services s'adressent à l'une ou à l'autre catégorie de clients. Par contre, les ressources situées en milieux résidentiels produisent, d'aprés ceux qui y sont opposés, plus d'effets négatifs à long terme que les autres ressources; de plus ces ressources en milieux résidentiels engendrent entre les supporteurs et leurs opposants de fortes polarités dans leurs intentions d'intervenir. Dans l'ensemble la plupart des répondants sont soit favorables soil neutres en ce qui concerne la présence de ressources communautaires pour malades mentaux chroniques dans leur quartier; et plusieurs répondants supporteraient activement un projet d'implantation d'une telle ressource dans leur quartier. On a aussi identifić plusicurs facteurs qui contribueraient à augmenter le support de la communauté en faveur des ressources communautaires en milieux résidentiels.