What Makes Us Strong: Urban Aboriginal Perspectives on Wellness and Strength

The limitations of a needs orientation for aboriginal mental health planning are evaluated in terms of the discrepancy between First Nations and western medical paradigms of health. We propose an alternative approach that focuses on how aboriginal people conceptualize wellness and describe their strengths. This provides a focus for initiatives that promote well-being by enhancing strengths rather than concentrating solely on deficits. We illustrate this approach by highlighting the indigenous knowledge of urban First Nations people in Vancouver's Downtown Eastside neighbourhood. We conclude that supporting existing strengths promotes wellness in holistic, culturally appropriate, and empowering ways.

Dans le cadre de cet article, nous explorons les limites d'une orientation qui privilégie l'étude de besoins comme base de planification pour les services de santé mentale aux amérindiens. Nous proposons une approche alternative qui met l'accent sur la conception amérindienne du bien-étre. Cette approche permet aux amérindiens de mettre de l'avant des initiatives qui promouvoient le bien-ètre en misant sur les forces des individus et des communautés, plutôt que sur leurs déficits et leurs besoins. Nous illustrons cettle approche en détaillant les connaissances indigènes de membres des premières nations habitant en milieu urbain dans un quartier défavorisé de Vancouver, le Downtown Eastside, Nous suggérons que le fait de mettre l'accent sur les acquis et les forces permet de promouvoir le bien-être d'une manière holistique et culturellement appropriée.