Questioning the Social Norms Approach for Alcohol Reduction in First-Year Undergraduate Students–A Canadian Perspective

The social norms approach to changing excessive drinking behaviour is predicated upon findings that overestimations of peer drinking predict one’s own drinking behaviour. Prior studies have yet to examine whether such social norms effects pertain equally to both genders. First-year students from a Canadian university (N = 1,155; 696 males, 459 females) were assessed for the relationship between misperceived drinking norms and hazardous drinking using the Alcohol Use Disorder Identification Test-Consumption scale (AUDIT-C). A significant positive relationship between the overestimated drinking frequency norm and hazardous drinking was determined for female students, where the odds of hazardous drinking increased by 1.92 (95% CI: 1.32–2.79) when the norm of other female students was overestimated. A non-significant association was found for male students, where the odds of hazardous drinking were unrelated to overestimation of the drinking norm of other male students. The null association for male students highlights a potential problem when using social norms interventions for alcohol reduction for males in the university context. Implications of these results for the utilization of the social norms approach to alcohol reduction are discussed.

L’approche des normes sociales utilisée pour modifier le comportement en matière de consommation excessive d’alcool prend appui sur le constat selon lequel une surestimation de la consommation d’alcool par les pairs permet de prédire son propre comportement en matière de consommation de boissons alcoolisées. À ce jour, les études réalisées n’ont jamais cherché à évaluer si les effets de ces normes sociales s’appliquaient également aux deux sexes. Des étudiants de première année d’une université canadienne (N = 1,155; 696 hommes, 459 femmes) ont été sondés pour évaluer la relation entre les normes de consommation erronées et la consommation dangereuse d’alcool à l’aide du test AUDIT-C (Alcohol Use Disorder Identification Test-Consumption). Une relation positive significative entre la fréquence surestimée de consommation et la consommation dangereuse d’alcool a été établie pour les étudiantes de sexe féminin, la probabilité de consommation dangereuse d’alcool augmentant de 1,92 (I de C à 95 % : 1,32-2,79) lorsqu’il y avait une surestimation de la norme pour les autres étudiants de sexe féminin. Une association non significative a été établie pour les étudiants de sexe masculin, la probabilité de consommation dangereuse d’alcool n’étant aucunement liée à la surestimation de la norme de consommation d’alcool des autres étudiants de sexe masculin. L’association nulle pour les étudiants de sexe masculin met en lumière un problème que peut poser l’application de normes sociales d’intervention en vue de réduire la consommation d’alcool chez les hommes dans le contexte universitaire. Le présent article aborde les implications possibles de ces résultats sur la mise en oeuvre de l’approche des normes sociales pour réduire la consommation d’alcool.