Personal Needs and Social Goals: Issues in Professional Involvement with Victims' Self-Help Groups

The past decade has seen an upsurge in the development of self-help groups encompassing mutual assistance and/or social advocacy dimensions. Although considerable analyses of the sociological functions of such groups have been conducted, the literature concerning psychological benefits and costs of membership, particularly in victim support groups which commonly combine these two dimensions, is sparse. The present article reports on a group therapy experience, where group participants were all active members of a self-help organization and had all lost family members in accidents involving drunk drivers. This experience highlighted the importance of a number of issues located at the intersection of social goals and individual needs, a grey area the authors believe will become a matter of increasing concern and challenge. Rising costs of health care and the search for alternate treatment models make these issues of special interest to those involved in community mental health. This article is addressed to clinicians and researchers, both of whom will be needed to bring greater understanding to issues emerging from the growth of victims' support groups.

Nous avons pu constater, au cours de la dernière décennie, un regain de croissance des groupes d'entraide centres sur le support mutuel et/ou la défense collective des droits individuels. Quoiqu'il y ait abondance d'ètudes portant sur les fonctions sociales de tels groupes, la litterature se fait rare quant aux coûts et bénéfices psychologiques de participer à ces groupes, plus rare encore quant aux groupes de support aux victimes d'agression oú ces deux dimensions sont habituellement liées. Le présent article fait état d'une expérience de thérapie de groupe avec des participants qui étaient tous membres actifs d'une organisation d'entraide et qui avaient tous perdu un membre de leur famille dans un accident impliquant un conducteur ivre. Cette expérience a permis de dégager l'importance d'un certain nombre de questions liant priorites sociales et besoins individuels, constituant ainsi une zone grise appelée à devenir, sclon les auteurs, un sujet d'intérét grandissant et un défi. Les coûts croissants de la santé et la recherche de modèles d'interventions alternatifs rendent ces questions plus pertinentes encore pour ceux qui ocuvrent en santé mentale communautaire. Cet article s'adresse aussi bein aux cliniciens qu'aux chercheurs, dont les efforts combinés sont nécessarires afin d'assurer une compréhnesion plus grande des questions que soulève le développement des groupes de support pour les victimes d'agression.