Behavioural Interventions in Primary Care: An Implementation Trial

Developing effective strategies to keep health care providers' practice current with best practice guidelines has proven to be challenging. This trial was conducted to determine the potential for using brief educational sessions to generate significant change in physician delivery of mental health and substance use interventions in primary care. A 1-hour educational session outlining interventions for depression and risky alcohol use was delivered to a sample of 85 family physicians. The interventions used a supported self-management approach and included free patient access to appropriate selfmanagement resources. The study initially evaluated physicians' implementation of these interventions over a 2-month period. Physician uptake of the depression intervention was significantly greater than uptake of the risky-drinking intervention (32% versus 10%). A follow-up at 6-months posttraining (depression intervention only) demonstrated fairly good maintenance of intervention delivery. Implications of these findings are discussed.

Le but de cette étude expérimentale était de déterminer la capacité de générer des changements significatifs dans la prestation d'interventions en santé mentale et toxicomanies par les médecins, en utilisant des brèves sessions de formation. Une session de formation d'une heure, couvrant des interventions pour le traitement de la dépression et de la consommation d'alcool à risque, a été donnée à un échantillon de 85 médecins de famille. Les interventions utilisent une approche d'autogestion supervisée et incluent l'accès gratuit au matériel d'autogestion pour les patients et patientes des médecins de famille. Durant la période de 2 mois de l'étude, les médecins ont pratiqué plus l'intervention pour la dépression que celle pour la consommation d'alcool à risque. L'étude montre que les médecins ont donné l'intervention pour la dépression chez 32% de leurs patients et patientes souffrant de dépression, avec un assez bon maintien de cette pratique au suivi plus de 6 mois plus tard. En comparaison, l'intervention pour la consommation d'alcool à risque a été donnée à 10% de leurs patients et patientes présentant ce problème. Les implications de l'étude sont discutées.