Mental Illness and Police Interactions in a Mid-Sized Canadian City: What the Data Do and Do Not Say

This study examines the quantity and nature of police interactions for people with mental illness in London, Ontario, Canada, in 2001. An algorithm designed for a police services administrative database was used to identify 817 people with mental illness and 111,095 people without mental illness. Charges and arrests were examined using 100 randomly selected records. People with mental illness had 3.1 more police interactions on average than the general population, and they were more frequently charged and arrested. As police officers became more familiar with the individuals, they were not much more likely to identify them as violent even when a person with mental illness had been a violent perpetrator.

Dans cet article, nous analysons le nombre et la nature des interactions qui ont été recensées en 2001 à London (Ontario) entre des policiers et des personnes ayant un problème de santé mentale. Au moyen d'un algorithme conçu pour une base de données de gestion des services policiers, nous avons établi 817 interactions impliquant des personnes ayant un problème de santé mentale, et 111 095 impliquant des personnes n'ayant pas de problème de santé mentale. De plus, pour étudier les accusations et les arrestations liées à ces interactions, nous avons examiné 100 dossiers choisis au hasard. Nos résultats montrent que, en moyenne, les personnes ayant un problème de santé mentale avaient été engagées dans 3,1 interactions de plus avec des policiers que les personnes n'ayant pas de problème de santé mentale; les personnes ayant un problème de santé mentale étaient aussi plus souvent accusées et arrêtées que les autres. Nous avons également observé que, à mesure que les policiers se sont familiarisés avec les personnes ayant un problème de santé mentale, ils n'étaient pas beaucoup plus susceptibles de considérer celles-ci comme des individus violents même si elles l'avaient été auparavant.