Outpatient Tobacco Dependence Treatment for Individuals With Severe Mental Illness: The Butt Out Program Outcomes

The Butt Out program is a tobacco dependence intervention that provides smoking cessation counselling and pharmacotherapy for clients with severe mental illness through Vancouver Community Mental Health Services. Participants received up to 24 weeks of pharmacotherapy for smoking cessation along with 12 weeks of behavioural therapy with another 12 weeks of group support. Based on an intent-to-treat analysis (n = 35), the end-of-treatment smoking abstinence rate was 8.6%. For individuals who completed the program (n = 28), the abstinence rate was 10.7%. Among program completers, 28.0% were able to achieve a 50% reduction to their baseline cigarette consumption. Due to the modest gains in abstinence and moderate improvements in smoking reduction achieved at the end of treatment, higher intensity programs of a longer duration may be indicated for future tobacco dependence interventions in psychiatric outpatient settings.

Les Vancouver Community Mental Health Services ont mis sur pied un programme appelé Butt Out qui consiste à offrir soutien et pharmacothérapie à des bénéficiaires souffrant de problèmes graves de santé mentale pour aider ceux-ci à cesser de fumer. Dans cet article, nous décrivons ce programme et nous analysons les résultats qu'il a permis d'obtenir auprès d'un groupe de participants. Ces participants ont pris pendant jusqu'à 24 semaines une médication pour les aider à se désaccoutumer du tabac, et ils ont suivi une thérapie comportementale pendant 12 semaines à la suite de laquelle ils ont participé à un groupe de soutien pendant 12 autres semaines. Sur la base de l'analyse des sujets retenus au début de l'essai clinique (n = 35), le taux d'abstinence au tabac à la fin du traitement a été de 8,6 %. Chez les individus qui ont terminé le programme (n = 28), ce taux a été de 10,7 %, et, parmi ces derniers, 28,0 % ont réduit de 50 % la consommation de cigarettes qu'ils faisaient au départ. Étant donné les gains modestes qu'a permis le traitement, en matière autant d'abstinence que de réduction de la consommation, nous pensons que des programmes plus intenses et de plus longue durée seraient nécessaires pour aider les patients externes en psychiatrie à lutter contre le tabagisme.