Korean-Canadian Immigrants’ Help-Seeking and Self-Management of Suicidal Behaviours

Suicidal behaviours are intricately connected to culture, oftentimes reflecting traditional norms and attitudes to health help-seeking and self-management. To describe Korean-Canadian immigrants’ help-seeking and self-management for their suicidal behaviours, 15 participants completed individual semistructured indepth interviews. Using constant comparison analysis, participants’ narratives were analysed to inductively derive two themes: 1) resisting professional help; and, 2) developing effective self-management strategies. The study findings suggest that most participants preferred and opted for self-management strategies rather than seeking professional help. Most participants’ reluctance to seek professional or peer help was underpinned by a fear of the stigma associated with traversing cultural norms by harbouring a mental illness and seeking help for that ailment. In addition, a lack of knowledge about available professional health care services, along with language and cultural barriers, led some participants to perceive mental health services as ineffectual. Participants’ determination to self-manage their suicidality was influenced by cultural norms around honouring and protecting family, and a range of spiritual and religious beliefs also emerged to counter impulses for acting on suicidal thoughts. By shedding light on Korean-Canadian immigrants’ experiences with suicidal behaviours, the findings offer some guidance toward developing culture-sensitive suicide prevention programs.

Les comportements suicidaires sont associés de façon complexe à la culture, et reflètent souvent des normes et des attitudes traditionnelles face à la recherche d'aide et à l'autogestion de ces comportements. Afin de décrire l'attitude des Canadiens issus de l'immigration coréenne dans ce genre de situation, nous avons demandé à 15 personnes de cette communauté de participer à des entrevues approfondies semistructurées. En utilisant la méthode d'analyse comparative constante, nous avons analysé les témoignages des participants et nous en avons tiré de façon inductive deux thèmes: 1. la difficulté d'accepter l'aide de professionnels de la santé; et 2. l’élaboration de stratégies d'autogestion. Nos résultats indiquent que la plupart des participants, préférant gérer eux-mêmes ces comportements, choisissaient cette approche plutôt que de demander de l'aide professionnelle. Leur réticence à demander de l'aide à des professionnels ou à leurs pairs s'appuyait sur la crainte d’être stigmatisés s'ils devaient avouer qu'ils souffraient d'une maladie mentale, transgressant ainsi des normes culturelles. De plus, le manque de connaissances sur les services de santé mentale disponibles, de même que des barrières liées à la langue et à la culture, ont conduit des participants à estimer que ces services ne pouvaient pas offrir de résultats satisfaisants. La détermination des participants à gérer eux-mêmes leurs comportements suicidaires était influencée par des normes culturelles liées au devoir d'honorer et de protéger leur famille; diverses croyances spirituelles et religieuses pouvaient également les empêcher d'agir quand ils songeaient à le faire pour contrer leurs pensées suicidaires. En mettant en lumière l'expérience de Canadiens d'origine coréenne en matière de comportements suicidaires, notre étude offre des éléments qui pourront contribuer à la création de programmes de prévention du suicide qui tiennent compte des spécificités culturelles.