Culturally Competent Commissioning; Meeting the Needs of Canada’s Diverse Communities: The Road Map to a Culturally Competent Mental Health System for All

Cultural competence has proven to be a very efficient tool in reducing healthcare disparities and improving healthcare experiences, compliance with therapy, and reducing incidents of misdiagnosis. This effect is because professionals are recognizing the value and significance of including the person in need of services in their assessment and decision making. While this rationale has also long been considered part of good practice among healthcare professionals (providers) within the mental health arena and nursing care and the success of its use has been reported widely in the provider and insurance arena, the notion seems to have escaped the commissioning arena. Commissioners are responsible for specifying, procuring, and monitoring services and are missing out on the value of completing culturally competent needs assessments for their localities. Synonymous with cultural competence is “person-centred care.” In recent times, cultural competence has contributed much to the commissioning of dementia services in a bid to improve and promote person-centred care. It could be argued that there is no person-centred care without cultural competence, which, in simplistic terms, can be defined as care that is undertaken in partnership with the recipient and is of value and significance to the recipient. Culturally competent commissioning and provision of care is therefore to be recommended as capable of addressing quality issues and the problematic variation in services available.

Il est démontré que la compétence culturelle est un outil très efficace qui permet de réduire les disparités en matière de soins de santé, d’améliorer la qualité des soins, d’accroître l’observance thérapeutique de de réduire les erreurs de diagnostic. Les professionnels de la santé reconnaissent en effet l’importance d’évaluer les soins et les traitements qu’ils offrent en tenant compte des personnes auxquelles ils sont destinés. Si cela est d’ailleurs depuis longtemps considéré comme faisant partie des meilleures pratiques par les prestataires de soins de santé mentale et infirmiers, et que l’efficacité de cette pratique est largement reconnue par les prestataires de soins et les assureurs, cette notion semble échapper aux commissaires cliniques. Ces derniers, qui doivent définir, obtenir et surveiller les services de santé semblent négliger l’importance de cet aspect. La compétence culturelle est associée à ce que l’on définit maintenant comme les soins axés sur la personne, et depuis quelque temps, elle a beaucoup contribué à un meilleur commissioning de soins de la démence. En d’autres mots, il est impossible d’offrir des soins axés sur la personne sans que la compétence culturelle n’entre en ligne de compte, puisque, en simplifiant un peu, pour que des soins soient axés sur les personnes qui en ont besoin, il faut que l’évaluation de ces soins soit faite avec ces personnes afin qu’ils aient un sens et de la valeur pour elles. Le commissioning et la prestation de soins associés à la compétence culturelle peuvent donc contribuer à améliorer la qualité des soins et à réduire la disparité dans l’offre de soins.