Évaluation Du Programme «les Préjugés … J'Connais Pas!» Auprès Des Jeunes De Secondaire V

Cet article présente les résultats de l'évaluation des effets d'un programme de sensibilisation visant è diminuer les préjugés envers les personnes ayant une maladie mentale et leurs proches chez les jeunes. L'étude a été réalisée selon un devis quasi-expérimental auprès de 16 classes d'élèves de secondaire V. Un groupe de 214 élèves participant au pro-gramme «Les préjugés . . . j'connais pas!» ont complété une mesure de connaissances, un questionnaire portant sur les attitudes face aux personnes éprouvant des désordres mentaux et un questionnaire visant è estimer la distance sociale. Ces élèves ont été comparés è un groupe témoin de 159 jeunes. Les résultats indiquent qu'au post-test, les élèves qui ont participé è l'atelier de sensibilisation obtiennent des scores plus élevés è la mesure de connaissances et rapportent entretenir des attitudes plus favorables è l'égard des personnes ayant des maladies mentales que les élèves du groupe témoin. Les données suggèrent de plus que les jeunes qui ont participé au programme démontrent mons de réticences è côtoyer les personnes éprouvant des problèmes de santé mentale majeurs que ceux et celles n'y ayant pas participé.

This paper presents an evaluation of the impact of a program designed to reduce negative attitudes in adolescents towards individuals suffering from mental illness and their relatives. In a quasi-experimental design involving 16 senior high school classes, a group of 214 students participating in the prevention program “Les préjugés … j'connais pas!” completed a knowledge questionnaire, a questionnaire focusing on attitudes towards persons with mental illness and a social distance instrument, and were compared to a control group of 159 adolescents. Results indicate that high school students participating in the prevention program show greater knowledge and report more favourable attitudes towards individuals with mental illness than control students. Moreover, data suggest that those students who took part in the program are less negative about social relationships with people who have mental illness problems.