The Portrayal of Suicide and Mental Illness: A Province-Wide Survey of Nova Scotia

This study tested the feasibility of a surveillance system of the media's portrayal of suicide and mental illness in Nova Scotia. The general public was asked to monitor nonfiction media in the province using standardized checklists over 6 months. The checklists were available on the World Wide Web and various locations in the community, and participants could identify either appropriate or inappropriate coverage. The researchers received 414 submissions covering 366 media items (304 on mental illness and 62 on suicide) during the 6-month survey: 311 from print media and 55 from radio and television. Ratings showed good agreement. On most dimensions, the majority of media items were of good quality. However, details about getting appropriate help were included in only 8.5% of media reports. Items covering suicide were 3.5 times as likely to contain inappropriate content as those on mental illness (95% CI = 1.5–8.0). These results are guiding the development of media guidelines in Nova Scotia. The study also showed that the present methodology can be used to monitor any subsequent effect on the portrayal of mental illness and suicide in the media.

Cet article rapporte les résultats d'une étude de faisabilité d'un système de surveillance des reportages médiatiques à propos de la maladie mentale et du suicide en Nouvelle-Écosse. On a demandé au grand public de surveiller les médias d'information dans la province pendant une durée de 6 mois en utilisant un aide-mémoire standardisé. Les aide-mémoire étaient disponibles soit sur le World Wide Web soit dans divers lieus dans la communauté. On a reçu 414 réponses concernant 366 reportages (304 à propos de la maladie mentale et 62 à propos du suicide): 311 articles et 55 émissions. L'accord inter-juges était satisfaisant. En ce qui concerne la plupart des dimensions, la majorité des reportages étaient de bonne qualité. Cependant, des renseignements à propos de l'accès aux services n'étaient présents qu'en 8,5% des reportages. On a trouvé du contenu non pertinent 3,5 fois plus souvent dans les reportages à propos du suicide que dans ceux à propos de la maladie mentale (IC de 95% = 1,5–8,0). On utilise ces résultats dans l'élaboration des lignes directrices pour les médias en Nouvelle-Écosse. L'etude a également montré qu'on peu utiliser cette méthode pour surveiller n'importe quel effet ultérieur sur le traitement médiatique de la maladie mentale et du suicide.