Aboriginal Social Policy: A Critical Community Mental Health Issue

Community psychologists offer relevant tools for pursuing critical reflection on the nature of social policy, with special consideration of power inequities that often arise from the misrepresentation of affected stakeholders. This article examines the critical role researchers and community health practitioners can play in guarding against the misrepresentation of community voices in neoliberal policy environments. We identify the extreme harm caused by socially exclusive policy-making in an examination of the institutional oppression of Aboriginal peoples across Canada. We caution against the dangers of perpetuating neoliberal agendas and token participation via the misuse of community engagement. We emphasize the important role of community psychologists in challenging the status quo, for engaging stakeholders in authentic participation, and in policy development. We conclude with recommendations to broaden and improve the policy skills of community psychologists and other mental health professionals to more effectively advance social policy and actualize the potential for transformative social change in Aboriginal communities.

La psychologie communautaire offre des outils pertinents pour encourager une réflexion critique sur la nature de la politique sociale, avec une attention particulière aux inégalités de pouvoir qui découlent souvent de la fausse représentation des parties concernées. Cet article montre que les chercheurs et les praticiens et praticiennes de la santé communautaire peuvent jouer un rôle décisif en empêchant une telle fausse représentation dans un contexte néolibérale. En examinant l'oppression institutionnelle des peuples autochtones à travers le Canada, les auteurs identifient le mal extrême provoquée par l’élaboration socialement exclusive des politiques. Bien qu'ils soient sensibles aux dangers de perpétuer un régime néolibéral et de la faux participation à travers l'utilisation abusive de la mobilisation communautaire, les auteurs soulignent le rôle important que peuvent jouer les psychologues communautaires en contestant le statu quo, en impliquant les parties dans la participation authentique et en développant la politique sociale. Les auteurs concluent par des recommandations en vue d’élargir et d'améliorer la boîte à outils des psychologues communautaires afin de mieux avancer la politique sociale et de réaliser le potentiel de transformation sociale chez les peuples autochtones.