University Student Perspectives Negotiating Positive and Negative Mental Health on Campus

This study explored university students’ perspectives on negotiating and navigating their fluctuating mental health on one specific campus, with particular interest in their experiences of campus-based mental health services. Given the dearth of evidence across paradigms that establishes a concerning prevalence of poor mental health among post-secondary students, this study sought to give voice to students with respect to what changes they felt were most pressing. Seven semi-structured interviews were completed with undergraduate students (second through fourth year) at a mid-sized Canadian institution. Data were analyzed thematically, integrating critical and recovery-oriented social theories. Findings, from the perspective of the students themselves, generated through this process included barriers to help seeking behaviours related to formal services included perceived and actual stigma, lack of confidence in the effectiveness of services, roundabout intake processes, and the perceived need for formal diagnosis as a prerequisite to access. Facilitators to help seeking behaviour related to formal services included quickly developing a positive relationship with a counsellor and access to knowledgeable gatekeepers of mental health services. And finally, informal supports included social support, being meaningfully included and involved in the university environment, recreation, and some forms of substance use.

Cette étude porte sur la perception des étudiants universitaires quant au fait de surmonter et de gérer les problèmes de santé mentale sur leur campus, et leurs expériences auprès des services de santé mentale de ce même campus. Considérant le manque d’évidence des paradigmes établissant une prévalence préoccupante de problèmes de santé mentale parmi les étudiants postsecondaires, cette étude s’est employée à donner la voix aux étudiants concernant les changements les plus urgents selon eux. Sept entrevues semi-structurées ont été menées auprès d’étudiants du premier cycle (deuxième à quatrième année) au sein d’un établissement canadien de taille moyenne. Les résultats ont été analysés de façon thématique en intégrant des théories sociales critiques favorisant le rétablissement. Les constatations issues de ce processus, selon les étudiants eux-mêmes, faisaient état de barrières en lien avec les services universitaires concernant la prise en compte des problèmes de santé mentale, à savoir une stigmatisation réelle et perçue, un manque de confiance dans l’efficacité des services, des procédures d’admission compliquées et le besoin perçu d’un diagnostic formel comme prérequis à l’admission. Les améliorations suggérées quant aux services universitaires pour prendre en charge adéquatement un problème de santé mentale comprenaient l’établissement rapide d’une relation positive avec un conseiller et l’accès à des observateurs bien renseignés sur les services de santé mentale. Les soutiens informels comprenaient le soutien social, la participation significative et l’engagement au sein du milieu universitaire, des activités récréatives, ainsi que la consommation modérée de substances.