Abstract
As many as one third of all women have experienced sexual victimization as juveniles, and a range of emotional, inter-personal, and sexual problems appear to be frequent among these victims. On the current evidence, it is not possible to determine the extent to which these problems are a direct result of the exploitive sexual encounter or of other circumstances in the victims' lives. Nor can the incidence rates for various problems among victimized and non-victimized women be stated with any certainty, the samples on which estimates are made being biased and limited in many ways. Emotionally, the problems of guilt, low self-esteem, and depression, are extremely common among victims, especially those who seek treatment. The interpersonal relationships of many victims are characterized by feelings of isolation, alienation, and difference from other people, together with much mistrust and insecurity. There is some conflict of evidence over the prevalence of hostile or fearful attitudes towards men. Some victims do appear to avoid a lasting relationship with a man and many engage in a series of more transient and casual relationships. Prostitution also seems to be associated with sexual victimization in childhood. Among victims there appear to be tendencies to oversexualize all relationships with men, to engage repeatedly in ill-matched and punitive partnerships, and to exhibit a fear of intimacy. The evidence is contradictory on the incidence of homosexuality among women victims. Sexual problems, and more particularly sexual dysfunctions, appear to be more frequent among victimized compared to non-victimized women, The dysfunctions exhibited include lack of motivation, sexual phobias, vaginismus, impaired arousal, difficulty in reaching climax, dyspareunia, and sexual dissatisfaction. There is wide variation in adjustment between women victims, and among the factors that may contribute to these individual differences are the age of the child victim, the duration of the victimization, the nature of the sexual activity involve, and the perception of the woman concerning her feelings at the time of the victimization and its effects on her.
Résumé
Un tiers des femmes ont, au cours de leur jeunesse, expérimenté la situation de victime sexuelle: aussi voit-on fréquemment apparaitre chez ces femmes un éventail de problèmes émotionnels, interpersonnels et sexuels. Il est évidemment impossible de déterminer jusqu'à quel point ces problèmes sont le résultat direct de ces expériences d'exploitation sexuelle ou de d'autres circonstances de la vie de ces victimes. On ne peut pas non plus établir avec certitude le taux d'incidence de ces divers problèmes en comparant les victimes et les non-victimes, compte tenu de certains biais et des limites des échantillons sur lesquels s'appuient ces recherches. Sur le plan émotionnel, les problèmes de culpabilité, d'estime de soi, de dépression sont très fréquents chez les victimes, particulièrement celles qui cherchent à se faire traiter. Les relations interprsonnelles de plusieurs victimes sont caractérisées par le sentiment d'être isolées, aliénées et différentes des autres, de même que par le manque de confiance et l'insécurité. Quant à savoir si ces femmes développent des attitudes d'hostilité ou de crainte à l'égard des hommes, les conclusions ne sont pas claires. Certaines victimes semblent éviter une relation durable avec un homme, et plusieurs s'engagent dans des relations transitoires et occasionnelles. Il semblerait aussi que la prostitution soit associée avec le fait d'avoir été victime sexuelle durant l'enfance. D'autres tendances apparaissent chez les victimes victimes dont celles de “sursexualiser” les relations avec les hommes, de s'engager de façon répétitive avec des partenaires inadéquats et punitifs et de manifester une crainte de l'intimité. Les résultats se contredisent en ce qui concerne l'incidence de l'homosexualité. Les dysfonctions sexuelles apparaissent plus souvent chez les victims que chez les non-victimes. Il s'agit de manque de motivation, de phobies sexuelles, de vaginisme, d'inadéquacité de l'excitation, de difficulté d'atteindre l'orgasme, de dyspareunie et d'insatisfaction sexuelle. Parmi les femmes qui furent des victimes sexuelles, on trouve une grande variété dans la façon de s'ajuster; les facteurs qui expliquent ces différences sont l'âge de l'enfant-victime, la durée de l'expérience, la nature de l'activité sexuelle et la perception que la femme a des sentiments éprouvés au moment de l'expérience et de ses effets sur elle.