Using Popular Education Groups: Can We Develop A Health Promotions Strategy for Psychiatric Consumers/Survivors?

It is widely acknowledged that health derives from a myriad of factors including economics, education, housing, and social support (Sidell et al., 1997). In short, health care, although dominat in North America, represents only one approach to health. The paper suggests utilizing the theory of Paulo Frire (1971) concerning adult and popular education to support the empowerment of psychiatric consumers/survivors with regard to their health. The paper theorizes that, as psychiatric consumers are supported to ‘own’ their health through a process of mutual aid, they will be more able to become partners in managing not only their psychiatric illness but their health. The paper argues that it is incumbent upon traditional mental health services as well as community innovators to undertake these facilitate roles. More generally, the paper suggests that a health promotions/health determinants approach can be efficacious in improving the health of other high-risk/highuse health care groups, and that we must direct concerted efforts to reduce the marginalization experienced by so many of our citizens.

Il est généralement reconnu que l'état de santé est la résultante d'une myriade de facteurs qui incluent la situation financière, l'éducation, le logement et le soutien social (Sidell et al., 1997). En bref, bien qu'ils occupent une place dominante en Amérique du Nord, les soins de santé ne sont qu'une des approches possibles de la santé. L'auteur de cet article suggère de mettre è contribution la théorie de Paulo Freire (1971) concernant l'éducation des adultes et l'éducation populaire pour favoriser la prise en main de leur santé par les consommateurs/survivants et les consommatrices/survivantes de la psychiatrie. L'auteur avance l'hypothèse que si l'on aide les consommatrices et les consommateurs de soins psychiatriques è prendre en charge leur propre santé, ils deviendront des partenaires non seulement dans la gestion de leur maladie mentale, mais également dans celle de leur santé. On fait valoir dans cet article que ces rôles de facilitation incombent aussi bien aux services de santé mentale traditionnels qu'aux innovateurs dans la collectivité. De façon plus générale, l'auteur laisse entendre qu'une approche fondée sur la promotion de la santé et les déterminants de la santé peut se révéler efficace pour ce qui est d'améliorer l'état de santé d'autres groupes è risque élevé qui sont de grands consommateurs et consommatrices de soins de santé. Il affirme en outre que nous devons déployer des efforts concertés pour contrer la marginalisation que connaissent bon nombre de nos concitoyennes et concitoyens.