System Needs for the Rehabilitative Treatment of the Revolving Door Population

The community mental health ideology is closely identified with deinstitutionalization and community psychology in its efforts to maintain as many people as possible in their natural environments. One frequently used means of evaluating the success of the community mental health movement is the examination of recidivism rats and average length of stay per patient admitted to psychiatric facilities. Examination of both U.S. and Canadian rehospitalization statistics has shown a population at risk of frequent rehospitalization. This “treatment resistant” group threatens the perceived effectiveness of the community mental health movement because of its impact on the recidivism measure. The revolving door population presents for service a multiplicity of problems that are of two basic varieties: psychiatric symptoms and social/vocational deficits. Descriptions and explanation of the services required to address these problems are presented. Issues of co-ordination, evaluation and system self-correction are discussed in relation to the seven service functions identified as necessary for improving the community tenure of this marginally functional population. Implementation issues that include key assumptions that must be adhered to by systems personnel, likely failure points in the planning of comprehensive mental health systems, and practicalities of manpower recruitment are discussed. Suggestions for the goals and strategies of the planning of comprehensive service systems for the revolving door population are presented.

L'idéologie de la santé mentale communautaire s'identifie étroitement avec la désintitutionnalisation et les principes de la psychologie communautaire pour maintenir le plus grand nombre de gens au sein de leur environnement naturel. Pour évaluer le succès du mouvement communautaire en santé mentale, on utilise souvent le taux de récidive et la durée du séjour d'un patient dans des services psychiatriques. En examinant les statistiques canadiennes et américaines sur la réhospitalisation, on a mis en évidence une population qui risque de faire de fréquentes réhospitalisations. Ce groupe qui résiste au traitement met en cause l'efficacité perçue du mouvement de santé communautaire à cause de son impact sur les mesures de récidivisme. Cette population “porte-tournante” (revolving door population) soulève de multiples problèmes qui s'articulent autour de deux tendances de base: les symptômes psychiatriques et les déficiences dans le domaine de la socialisation ainsi que du choix d'une occupation. On décrit et on explique les services requis pour répondre à ces problèmes. On discute de coordination, d'évaluation et d'auto-régulation en relation avec les sept fonctions d'un service nécessaire pour améliorer l'enracinement communautaire de cette population marginale. On aborde les problèmes de changement incluant les principes dont le personnel doit s'inspirer, les échecs dans la planification d'un système complet de santé mentale et les difficultés pratiques du recrutement des ressources humaines. On fait des suggestions quant aux stratégies de planification d'un système complet de services pour cette population de “porte-tournante”