Volume 20 • Number 1 • April 2001
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With the passage of legislation in June 2000, coercive measures in the form of community treatment orders (CTOs) have become part of the community mental health landscape in Ontario. Given that community practitioners place a high value upon their ability to create voluntary and egalitarian partnerships with clients, the question of whether ethical practice is possible under conditions of legislated coercion is relevant. Based upon a review of the pro and con arguments that preceded CTO legislation, followed by an examination of available research on effectiveness, this paper suggests that forms of magical thinking have been at work on both sides of the CTO debate. A broader definition of coercion is proposed—one that envelops both overt and covert forms. Finally, the author offers an approach to ethical practice which is based on the use of transformative power rather than coercive power, and which includes a 3-step strategy (using liberation tactics, proactive contracting, and procedural justice).
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In this paper, we explore 3 diverse populations: street kids, political prisoners, and caregivers of people with HIV/AIDS. From these explorations, we consider the concepts of empowerment, resilience, and community-building. By interweaving these 3 key concepts, we develop a cyclical wellness model which can be applied equally to individuals and communities. This model highlights the strengths of individuals and communities and will, we believe, provide a critical element of hope to societies within our increasingly global economy.
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This article explores the use of mental health care services by ethnoracial people in Canada and distinguishes between the reasons for underutilization of services by ethnoracial groups and the barriers which prevent ethnoracial groups from accessing services. Research focusing on Canadian race relations is reviewed to reveal how they are paralleled in the functioning of mainstream mental health care organizations. Existing policies and attitudes are then con-sidered in relation to how they support or impede interventions to increase accessibility to services. Finally, frameworks for organizational change based on multiculturalism and anti-racism are presented, and the advantages and disadvantages of both are articulated.
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Cette étude met en lumière les difficultés de conciliation travail-famille inhérentes à l'occupation d'un emploi précaire chez les infirmières à temps partiel occasionnel. Huit groupes de discussion ont été effectués auprès de 48 infirmières dispersées dans 4 régions du Québec. L'analyse des témoignages recueillis révèle que les infirmières «sur appel» sont particulièrement touchées par la surcharge de travail et éprouvent de grandes difficultés à concilier leurs obligations professionnelles et familiales. Diverses solutions sont proposées par les participantes telles que la création de garderies adaptées aux infirmières sur appel et la planification des heures de travail par l'établissement d'une grille-horaire des infirmières à temps partiel occasionnel.
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Cette recension d'écrits documente le risque que représentent les pratiques parentales psychologiquement violentes pour le bien-être des jeunes et pour leur santé mentale ultérieure, sous 3 aspects: la prévalence élevée de ce type de pratiques parentales, leurs spécificités étiologiques malgré leur concomitance avec d'autres formes de mauvais traitements et leurs impacts délétères potentiels sur les jeunes victimes. En faisant le point sur l'état actuel des connaissances en matière de violence psychologique, cette analyse identifie des moyens d'inter-vention à promouvoir dans une perspective de prévention, de dépistage et de soutien. Elle appelle toutefois à la prudence en ce qui a trait aux modes d'inter-vention plus intrusifs, comme l'intervention de protection.
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This study explored the service needs of families with a parent with an affective illness. Focus-group and individual interviews were conducted at selected locations across Canada with individuals who had an affective disorder, their partners, and their adult children. A total of 67 participants were recruited. Corresponding service providers were mailed a questionnaire which asked information regarding these families' needs, the service provider's role with these families, and what prevented or assisted them in addressing those needs. A total of 419 service providers participated in the study. There was congruence between family-identified needs and the needs identified by service providers. However, there remains a large disparity between the knowledge of needs and having these needs met. The results of this study identify the gaps in service provision and make recommendations for changes in the areas of service, education, and policy-making.
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Supportive housing for psychiatric consumers/survivors can range in form from dispersed apartments to group homes. This research asked: What form is more supportive, apartments or housing with common spaces? Is it privacy and normalcy or community and peer support that promote well-being? The literature is divided. This study convened a charrette for supportive housing residents to express their views. Some 20 supportive housing residents formed two teams, with one team producing a housing design based on the principle of privacy and the other team producing one based on the principle of community. Despite their differing terms of reference, the teams developed similar designs. The results reinforced the importance of both private and com-mon spaces in supportive housing.
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Plusieurs études font état de l'intérêt des adolescents et adolescentes pour les jeux de hasard et d'argent et confirment que le jeu excessif n'est pas un phénomène uniquement lié à l'âge adulte. Au Québec, la proportion de jeunes du secondaire aux prises avec un problème de jeu est estimée à 2,6% (Ladouceur, Boudreault, Jacques, & Vitaro, 1999). Jusqu'à présent, peu de chercheurs et chercheures se sont intéressés à l'étude de populations adolescentes plus à risque de développer un problème de jeu. La présente recherche, réalisée auprès de 104 adolescentes et adolescents en difficulté, âgés entre 12 et 19 ans et suivis au Centre jeunesse de Québec, évalue la prévalence du jeu excessif et les problèmes qui y sont associés. Les résultats indiquent que 92,3% des adolescents et adolescentes ont parié au moins une fois au cours de la dernière année et que 40,4% misent toutes les semaines. La prévalence du jeu excessif pour la dernière année s'établit à 7,7%. Les filles parient aussi fréquemment que les garçons et éprouvent autant de problèmes de jeu. De plus, les habitudes de jeu sont associées à la consommation de psychotropes, aux comportements délinquants et à l'absentéisme scolaire. La discussion met en perspective les résultats obtenus et souligne la nécessité d'implanter des programmes de prévention du jeu auprès des jeunes clientèles à risque.
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Il s'agit de rapporter le mode d'élaboration et la validation préliminaire d'un instrument de mesure, le VIFFA (VIolence faite aux Filles dans les Fréquentations à l'Adolescence). L'objectif est de s'assurer des qualités métriques de ce type de mesure auto-rapportée et de proposer un outil adapté au contexte des jeunes adolescents et adolescentes. Cet instrument est élaboré à partir des concepts de violence physique, psychologique et sexuelle et comprend un double questionnement sur la violence afin de bien situer le concept étudié et de faciliter le choix du partenaire de référence pour l'étude détaillée de la relation. Les filles étaient interrogées sur la violence subie par un garçon et les garçons sur la violence infligée à une fille lors d'une fréquentation. L'échan-tillon total comprend 331 garçons et 377 filles, dont l'âge moyen est de 14,6 ans. Un questionnaire de désirabilité sociale a servi à évaluer la validité discriminante et les résultats montrent que les jeunes ne répondent pas en fonction de la désirabilité sociale. Des analyses factorielles font ressortir 4 facteurs légèrement différents pour les filles et les garçons. Pour les filles (vio-lence subie), il s'agit de la violence verbale et émotionnelle, de la violence physique, du contrôle par la jalousie et de la violence sexuelle. Pour les gar-çons (violence infligée), les facteurs comprennent la violence psychologique, la jalousie et la violence dans les relations sexuelles, la violence physique sévère et la violence physique mineure. Un aspect novateur est la mise en valeur des comportements de jalousie dans l'expérience de violence.