Mental health reform was introduced as a public-sector policy response to identified deficiencies in the mental health services system. The reform agenda, which is underway in most provinces/territories, calls for greater accountability to mental health consumers, their families, and other stakeholders. This paper summarizes the major policy goals (which are the cornerstones of mental health reform) and suggests a series of high-level indicators to assess performance toward achieving these goals. Issues in the selection and measurement of performance indicators as markers of key goals are discussed. The proposed indicator set, while not a comprehensive frame-work, can provide a multi-dimensional appraisal of mental health system performance and help keep reform on course.

The Knowledge Resource Base (KRB) is a conceptual approach to the various types of knowledge used to understand and make sense of mental illness. It is an attempt to go beyond the everyday notion that real knowledge is in the hands of clinical experts and that consumers/survivors, families, and the public have little to contribute. There are four components to the KRB, each of which represents a different perspective or type of knowledge about mental illness; medical/clinical, social scientific, experiential, and customary/traditional. The purpose of this paper is to explore the medical/clinical and experiential components of the KRB by initiating a dialogue between consumers/survivors, families, and mental health professionals regarding these components. The strengths and weaknesses of each component are identified through individual interviews and a focus group.

The purpose of the present study was to determine, in a Canadian sample, the extent to which corporal or physical punishment use continues, personal experiences, and current attitudes. Of the 436 participants, 75% reported receiving physical punishment as children. Approximately 40% of participants agreed that corporal punishment is necessary as a means of discipline. Since parental attitude toward physical punishment has been determined to be an important predictor in its use with children, the authors recommend that parent education programming must include information related to its risks.

Dans la perspective de la psychologie positive, l'étude donne la parole à des enfants de milieu défavorisé. Au cours d'entrevues, ceux-là se sont exprimés sur le bien-être psychologique dans leur vie quotidienne et sur la contribution d'un organisme communautaire à cet égard. Le soutien d'autrui apparaît fondamental dans leurs perceptions liées au bien-être psychologique, tandis que ressort l'enrichissement procuré par l'organisme. Cependant, les actions personnelles des jeunes pour améliorer leur propre bien-être se révèlent relativement peu nombreuses. Quelques entraves au bien-être ont été identifiées par les enfants. Une série d'activités de diffusion sur mesure a permis au personnel et à la clientèle de s'approprier les résultats de l'étude.

This paper evaluates Responsible Choices for Men, a 14-week therapy group for abusive men based on feminist perspectives using narrative methods. Pre-test and post-test information was available for 76 program completers measuring physical and non-physical abuse, self-esteem, perceived stress, family relations, depression, assertiveness, and sex-role beliefs. The men significantly improved on all variables. A further focus was following up with 22 group members, contacted 5 to 28 months post treatment and asked to complete the same measures. The results indicated not only maintenance of the post-group changes, but continued improvement. Clinical implications and recommendations for group programming with abusive men are presented.

Peu d'outils permettent de dépister et ainsi d'identifier les femmes victimes de violence conjugale (Gendron, 1987). On constate aussi une absence de données sur les effets de l'utilisation systématique d'un protocole de dépistage de la violence conjugale. Dans le but de répondre concrètement à une volonté de dépister la violence conjugale, le CLSC Saint-Hubert a développé un protocole en partenariat avec le Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF). L'évaluation de l'implantation de ce protocole a permis de constater que le nombre de dossiers où la violence conjugale a été dépistée est 3 fois plus élevé après l'implantation du protocole qu'avant et 15 fois plus élevé au CLSC Saint-Hubert qu'au CLSC de comparaison.

Many women with serious mental health issues also deal with abuse and have difficulty accessing services. Despite the fact that groups have been found to be one of the most useful tools in healing from the effects of abuse, many professionals see women with serious mental health issues as unable to benefit from counselling and, in particular, from groups for abused women. This study indicates that, when mental health issues are addressed and the group structures and expectations are modified to allow women control over their participation, serious mental health issues are not a barrier to participation in groups.

Cet article décrit le point de vue d'intervenantes et d'intervenants œuvrant auprès de personnes d'âge adulte ayant subi un traumatisme cranio-cérébral ou présentant des troubles schizophréniques quant à la collaboration qu'ils perçoivent avec les familles de leurs clients et clientes. Les 430 participantes et participants à la recherche ont été recrutés par l'intermédiaire de 3 centres de réadaptation physique et 3 centres hospitaliers psychiatriques de la province de Québec. Les résultats de cette recherche mettent en relief que les intervenants et intervenantes du secteur physique ont de meilleures conditions pour collaborer avec les familles de leurs clients et clientes que ceux et celles du secteur psychiatrique. Ils sont également plus satisfaits de leurs conditions de travail et des services qu'ils offrent à leur clientèle. On a également fait ressortir que le personnel intervenant en équipe interdisciplinaire perçoit un degré de collaboration plus élevé avec les familles que celui œuvrant en équipe multidisciplinaire ou de façon individuelle. De la même manière, le personnel ayant reçu une formation sur l'intervention auprès des familles se distingue de celui n'ayant pas reçu une telle formation quant au degré de collaboration plus élevé qu'il rapporte avec les familles.

Supported housing involves integrated housing that is adequate and affordable, paired with flexible, individualized mental health support services. In this qualitative study, interviews were conducted with supported housing residents in cities and towns in southwestern Ontario to examine their housing experience. Ques-tions were organized around 4 dimensions of housing: (a) physical environment, (b) social environment, (c) affordability and choice, and (d) residential history. The inquiry, which occurred at neighbourhood and dwelling-unit levels, revealed 4 themes: (a) loneliness, (b) making do with socially and structurally inferior housing, (c) a desire for more understanding, and (d) a concern with an individual's sense of integration into a community.

Au cours des 50 dernières années, de nouvelles politiques en santé ont été développées à travers le monde et des programmes de réhabilitation et de dé-sinstitutionnalisation ont été introduits pour corriger les effets dépersonnalisants des asiles. Ainsi, une multitude d'ex-patients psychiatriques vivent et travaillent aujourd'hui au sein de la société. Les attitudes et les croyances du public à l'égard des ex-patients psychiatriques jouent un rôle central pour l'intégration harmonieuse de ces personnes dans la société. En vue de mieux connaître ces attitudes et croyances, nous avons interviewé une population représentative de l'île de Montréal (n = 899). Il ressort de cette étude que la majorité des répondants et répondantes démontrent une attitude favorable à l'égard des ex-patients psychiatriques (en termes de reconnaissance des droits, d'acceptation au travail, d'établissement de relations humaines, etc.), mais que certaines croyances négatives sont encore entretenues dans la population (la maladie mentale comme déviation par rapport à la norme). Notre étude traduit ces signes ambivalents de tolérance et de crainte des Montréalais et Montréalaises vis-à-vis les ex-patients psychiatriques. Signe encourageant: une tendance vers une plus grande acceptation semble émerger chez les jeunes au double niveau des attitudes et des croyances.